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"A nous deux Amsterdam"...chroniques d'une folie passagère
28 avril 2012

Le vélo…ou comment se sentir un peu intégrée

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Grande victoire: j’ai un vélo!!!!! ... et j’en suis fière. (Depuis une semaine mais comme je travaille, si, si, si...pas le temps d'écrire plein d'articles sur mon blog). Certes, ce n’est pas le vélo dernier cri, rutilant et typique d’ici vu qu’il n’est pas noir mais quand même, on peut dire que c’est un vélo hollandais avec de la rouille, un porte-bagage, un guidon haut…et les fameuses lampes à l’avant et à l’arrière sans quoi les amendes peuvent être lourdes (N’oublions pas que la police est PARTOUT, comme les contrôleurs du métro).

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 Première étape: Trouver un vélo.

Contrairement à ce que je pensais, ce n’est pas une mince affaire. Chaque matin, dès que j’arrivais au travail on me demandait si j’avais enfin un vélo et chaque matin je répondais “pas encore”, en soupirant.  C’est très facile de trouver un vélo neuf ou d’occasion pour un prix exorbitant mais trouver un vélo correct a un prix raisonnable, alors là bon courage!

Au départ, on m’a conseillé d’aller voir sur le marché de Waterlooplein. J’y suis allée confiante mais j’en suis repartie très déçue pour ne pas dire dépitée… Il y avait bien quelques marchands de vélos d’occasion mais beaucoup trop chers et beaucoup trop en mauvais état, sans parler du fait que c’était peut-être des vélos volés. De plus, comme je ne parle pas le néerlandais, impossible de négocier les prix convenablement : disons-le franchement, j’avais l’air d’une touriste et ça n’aide pas dans ces cas-là.

J’ai donc continué à aller à la pêche aux conseils et finalement j’ai trouvé la caverne d’Ali Baba : Marktplaats.nl. Fantastique…mais TOUT est en néerlandais donc un grand merci à google traduction pour son aide précieuse.  Après plusieurs annonces passées en revue et plusieurs tentatives, je trouve enfin une annonce intéressante. J’appelle et là, manque de bol, je tombe sur LA personne qui ne parle pas vraiment l’Anglais (juste inconcevable ici)…finalement on finit par se comprendre, j’obtiens l’adresse et on fixe un rendez-vous. Le lendemain, je suis allée chercher mon vélo à 75 euros, en métro,  à Amstelveen, banlieue d’Amsterdam donc loin de chez moi…un comble ! Mais ce qui est bien ici, c’est qu’on peut prendre le métro avec son vélo en payant un petit supplément et hors période de pointe. Il y a des emplacements spéciaux, il y a des ascenseurs pour éviter les marches aux stations…un bonheur !

 Deuxième étape : Acheter un cadenas.

Et oui, c’est bien beau d’avoir un vélo mais ça peut vite devenir un vague souvenir en l’absence de cadenas digne de ce nom. Il y avait bien un cadenas sur mon vélo : c’est un cercle métallique qui bloque la roue arrière, mais alors ce genre de cadenas, c’est pour décorer ici, tellement ridicule ! Donc première chose faite après l’achat du vélo, l’achat du cadenas qui pèse 10kg, avec mode d’emploi tellement l’utilisation est compliquée…j’exagère a peine… Le premier prix, c’est quand même 15 euros…et même avec ça, le vol de vélo est extrêmement fréquent.

 Troisième étape : Se servir du vélo

Et oui, quelle aventure! Premièrement, c’est un vélo à rétropédalage comme tous les vélos locaux…les habitudes sont tenaces et je dois dire qu’il y a eu quelques ratés au début (précision : je ne suis pas tombée !). Je peux aussi parler des petits désagréments comme l’impossibilité de mettre la pédale au bon niveau pour redémarrer tranquillement…le freinage devient stratégique et réfléchi.

Deuxièmement, le vélo ici c’est la guerre…à certains carrefours, c’est presque comme les auto-tamponneuses. Il y a aussi le problème des touristes qui ne comprennent pas que les pistes cyclables sont UNIQUEMENT pour les vélos et que les piétons doivent marcher UNIQUEMENT sur les trottoirs. Horreur, je constate que ma mini sonnette ne fonctionne pas…la rouille sans doute…bah oui, la pluie est monnaie courante ici, donc mon vélo est un peu rouillé. Je fonce donc chez Hema (sorte de BHV local) et j’achète une sonnette pour pouvoir faire sursauter les touristes…et ça, ça fait partie des petits plaisirs de la vie ! Niark niark niark

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 La morale de cette histoire : Un vélo ça se mérite !

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Commentaires
M
Ah ah le rétro-pédalage! Toute une histoire! Et vaut mieux ne pas se retrouver en bas d'une pente avec la pédale en mauvaise position :)
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"A nous deux Amsterdam"...chroniques d'une folie passagère
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